Vous vous apprêtez à partir en Tanzanie et vivre plusieurs safaris et aventures de rêve ? Cet article devrait vous aider à mieux connaître les meilleurs spots pour un safari photo en Tanzanie ainsi que les équipements indispensables à prévoir pour ce voyage en Afrique de l’Est.
Que vous soyez amateur ou photographe professionnel, la Tanzanie est la destination idéale pour tous les passionnés : plaines infinies, forêts luxuriantes, montagnes… Elle offre en effet un décor assez unique et spectaculaire pour immortaliser la faune et la flore du pays. Pour des clichés inoubliables lors de vos safaris photos, voici quelques lieux emblématiques à ne surtout pas manquer lors de votre voyage.
« Les plaines infinies » mais surtout le théâtre d’un phénomène naturel unique au monde, la grande migration ! Il n y a pas de doute, le parc national du Serengeti est un lieu emblématique pour vos futures photos. Chaque année, ce sont des millions de gnous, de zèbres et gazelles qui traversent ces spectaculaires plaines infinies en quête de nouveaux pâturages.
Ce spectacle permet alors aux photographes d’assister à des scènes de vie uniques : des prédateurs en pleine action, la traversée des gnous dans les cours d’eau, et parfois même des naissances. Les félins tels que les guépards, lions et léopards sont très souvent au rendez-vous lors de cette période.
Conseil photo : Utilisiez un téléobjectif pour les détails et les scènes de vies spécifiques mais aussi un grand angle pour capturer les animaux dans l’immensité des plaines.
La vie sauvage à l’état pur ! Bienvenue dans le mythique cratère du Ngorongoro, un décor semblable à des scènes de Jurassic Park, rien que ça. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, cette énorme caldeira abrite une concentration d’animaux unique au monde.
C’est ici, entre autre, que les photographes ont l’opportunité de rencontrer les fameux « Big Five » : lion, léopard, buffle, rhinocéros et éléphant. Nous vous recommandons de privilégier le cratère dès l’aube pour profiter pleinement des premières lumières, et surtout, des premières rencontres.
Conseil photo : c’est l’endroit d’Afrique où il y a la plus grande densité d’animaux ! L’utilisation d’un grand angle peut être intéressante pour capturer les grands troupeaux ou la variété d’animaux dans un même point tout en ayant les portes du cratère en toile de fond.
Si vous êtes passionnés par les éléphants, c’est le parc à ne surtout pas manquer en Tanzanie. Bienvenue dans le royaume des pachydermes ! Le Tarangire offre lui aussi des paysages assez uniques, ponctués d’acacias, et surtout de baobabs impressionnants.
L’avantage de ce parc pour les photographes ? la rivière du Tarangire, théâtre de rencontres avec de nombreux animaux qui se regroupent autour de celle-ci. Il n’est effectivement pas rare d’observer pendant plusieurs minutes des troupeaux d’éléphants en pleine partie de baignade.
Conseil photo : n’hésitez pas à jouer avec les silhouettes des éléphants, notamment en contre-jour ou même au coucher du soleil. La rivière et les différentes marres ainsi que les arbres permettent d’avoir des décors variés et des mises en perspective sympa.
Qui dit photographie, dit forcément ornithologie. Le Lac Manyara est le paradis de nombreuses espèces mais surtout des flamants roses. Réputé pour ses paysages contrastés, c’est un endroit fabuleux pour photographier de nombreuses espèces d’oiseaux. Enfin, si vous êtes chanceux, ce parc est également reconnu pour ses fameux lions grimpeurs dans les arbres.
Conseil photo : utilisez un téléobjectif (300 mm ou plus) pour pouvoir capturer les oiseaux en plein vol !
Moins populaire, mais pourtant très apprécié par les photographes professionnels, le parc du Ruaha est un vrai trésor pour ses paysages variés : savanes, rivières, collines… Il est également très réputé pour ses troupeaux de buffles et sa variété d’antilopes. C’est aussi le seul parc d’Afrique de l’Est qui réunit les grands et les petits koudous. Pour les amateurs d’oiseaux, plus de 500 espèces y sont répertoriées.
Conseil photo : dans le parc national du Ruaha, la lumière peut être particulièrement intense en journée. Pensez à ajuster la balance des blancs et privilégiez l’aube ou la fin de journée.
Changement de décor loin des parcs animaliers cités plus haut ! En effet, le Kilimandjaro offre à lui seul des opportunités uniques pour la photographie. Avec sa silhouette imposante et ses neiges éternelles, gravir le Kilimandjaro est idéal pour combiner photographie de paysage et faune locale : buffles, troupeaux de zèbres, girafes, éléphants, etc.
Enfin, les forêts luxuriantes abritent également d’autres espèces telles que des singes et de nombreux oiseaux.
Conseil photo : profitez des levers de soleil pour capturer les lumières uniques ! Utilisez plutôt le grand angle. Enfin, prévoir plus de batteries que nécessaire et utilisez une sacoche isotherme pour les maintenir à température. En effet, le froid divise par deux leur autonomie. Vous pouvez également prévoir un système d’accroche à la lanière de votre sac à dos pour avoir votre appareil à disposition sans avoir à le tenir dans les mains pendant l’ascension du Kilimandjaro.
Que vous soyez amateur ou photographe professionnel, la Tanzanie est la destination idéale pour tous les passionnés : plaines infinies, forêts luxuriantes, montagnes… Elle offre en effet un décor assez unique et spectaculaire pour immortaliser la faune et la flore du pays. Pour des clichés inoubliables lors de vos safaris photos, voici quelques lieux emblématiques à ne surtout pas manquer lors de votre voyage.
Conseil photo : Utilisez la macro pour photographier les fleurs sauvages.
Vous l’aurez compris, la Tanzanie est une destination rêvée pour les photographes ! Notre dernier conseil : veillez à toujours rester à l’affût des lumières dorées du matin et du soir, cela sublimera à coup sûr tous vos merveilleux clichés.
Depuis plusieurs années je m’équipe chez Sony et notamment la gamme pro Alpha. En ce moment je shoote avec un Sony Alpha 7III et plusieurs objectifs : le 16-35mm pour les paysages, le 50mm qui a l’avantage d’être lumineux (ouverture à f/1.4) pour les scènes en soirée autour du feu par exemple, 24-105mm qui est assez polyvalent puisqu’il est à la fois utile pour des paysages et des animaux relativement proches et le téléobjectif 100-400mm qui est l’objectif le plus utilisé en safari.
Aujourd’hui il existe des hybrides avec un capteur plein format de très très bonne qualité. Le gros avantage de l’hybride est sa taille et son poids réduit en comparaison avec un reflex, ce qui n’est pas négligeable en voyage.
Chaque situation, chaque photo a ses spécificités mais je dirai qu’une scène de vie où il y a du mouvement, une certaine vitesse d’ouverture minimum est nécessaire. La plage ISO dépend aussi de chaque appareil photo mais l’ensoleillement est généralement assez important en Tanzanie et permet d’avoir un niveau d’ISO bas (en dehors éventuellement du lever et coucher du soleil).
Concernant l’ouverture, avec un téléobjectif l’effet bockeh (flou d’arrière-plan) est naturellement présent donc on peut se permettre d’augmenter ce curseur pour bénéficier de plus de lumière et augmenter la vitesse sur une scène de mouvement par exemple.
La température de la lumière varie énormément du matin au soir, il faut donc régulièrement jouer sur la balance des blancs si on ne veut pas se retrouver avec des images jaunies au moment des « golden hours » (matin et soir) à moins qu’on veuille valoriser cette atmosphère si particulière !
Bien que la lumière soit plus faible, j’aime beaucoup l’atmosphère de fin de journée. Les couchers de soleil sur la savane offre des couleurs incroyables dans le ciel et sur les animaux. J’ai le souvenir d’une fin de journée de safari où un troupeau immense de buffles allaient s’abreuver à la rivière Tarangire, soulevant un nuage de poussière rendu orange par le soleil couchant.
La vitesse va être le premier paramètre du boitier à gérer (il va donc falloir aussi s’assurer que suffisamment de lumière vient toucher le capteur avec les autres paramètres : ISO, ouverture).
L’utilisation d’un objectif stabilisé aide aussi pour supprimer ou au moins atténuer les mouvement parasites sur une photo fixe.
Enfin, j’emmène toujours un coussin photo qui est une espèce de sacoche dans laquelle on met des grains de riz et qui permet de poser l’appareil sur le bord de la fenêtre ou tu toit de la voiture de safari. On est donc stable et on peut même ajuster précisément la position de l’appareil en faisant pression sur le riz, à la manière d’un sniper !
Mes deux moments favoris de la grande migration sont les traversées de la rivière Mara au Nord du Serengeti entre juillet et septembre et l’arrivée des troupeaux dans le Ndutu où ont lieu de nombreuses naissances.
Les traversées sont toujours un moment spectaculaire, des centaines, des milliers de gnous et zèbres franchissent la rivière dans un espèce de chaos très photogénique.
Entre fin décembre et mars, c’est totalement différent : d’immenses troupeaux se regroupent dans les plaines vertes du Ndutu pour mettre bas. Si on a énormément de chance on peut assister à la naissance d’un bébé gnou mais en dehors de ça, évoluer en voiture de safari au milieu des gnous à perte de vue est exceptionnel et puis … c’est aussi un magnifique garde-manger pour les félins donc on espère toujours assister à une scène de chasse.
Si on veut retravailler ses images à postériori et que l’appareil le permet alors oui. Le RAW est un format beaucoup plus détaillé (les fichiers pèsent jusqu’à 10-15 fois plus lourd un JPEG). En revanche le RAW n’est pas un format de lecture, il doit passer par la case édition donc si les images sont utilisées brutes, alors je déconseille son utilisation.
Il faut savoir qu’en saison sèche, même avec toutes les précautions possibles il est difficile d’éviter la poussière. Sur les temps de routes (sur les pistes), je conseille de ranger le matériel dans le sac photo. En safari, on peut l’enrouler avec un chèche ou un tissu (j’ai l’habitude d’utiliser un shuka, tissu porté traditionnellement par les maasais).
Il est difficile de ne choisir qu’un lieu en Tanzanie, chacun offrant des paysages et atmosphères particuliers. J’aime beaucoup le Tarangire pour la diversité de ses paysages : la rivière, les baobabs, les plaines, les marais permettent des perspectives différentes.
Le Serengeti est forcément aussi un des musts avec de belles rencontres animalières, des plaines immenses qui représentent l’image qu’on se fait de la savane.
C’est, je pense, le conseil le plus important : ne pas oublier de profiter avec ses yeux ! En safari, on a tendance à vouloir prendre énormément de photos mais, en plus de s’infliger un tri monumental à posteriori, on en oublie parfois de regarder avec ses yeux. Je recommande donc de prendre 1,2 voire 3 photos mais de poser ensuite l’appareil ou à l’inverse de prendre le temps de profiter de la scène et ensuite de prendre des photos. Les guides d’Endallah sont respectueux, les animaux ne sont donc pas craintifs et restent passifs.
Pour découvrir le travail et les photos de Jules Bloseur
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